Rouler pour se relever : la Granguanche comme terrain d’engagement

En janvier prochain, je participerai à la “Granguanche” une course cycliste aux Canaries. Un défi sportif exigeant, certes, mais avant tout un projet de cœur. Une manière de conjuguer mouvement, engagement personnel et cause collective. Car si je roule, c’est aussi pour porter un message : celui du corps en mouvement comme outil de transformation, notamment pour les femmes, leur santé mentale et physique.

Un projet personnel devenu collectif

Ce projet, il est né d’une histoire intime. Celle d’un long combat avec mon corps, en particulier autour des troubles du comportement alimentaire. Le vélo, comme d’autres formes de mouvement dans ma vie, m’a aidée à revenir au corps autrement. À l’habiter, à l’écouter, à l’aimer.

Mais ce chemin, je ne suis pas seule à le parcourir. Je vois, à travers les femmes que j’accompagne, à quel point notre rapport au corps est souvent traversé de normes, de jugements, de douleurs silencieuses. La pratique sportive peut devenir un espace de reconquête. Et c’est ce que je souhaite incarner avec cette course : non pas un exploit, mais une traversée. Un chemin d’incarnation, de résilience et de puissance.

La Granguanche : plus qu’une course

La Granguanche est une épreuve cycliste qui traverse les paysages volcaniques et sauvages des Canaries. Ce cadre brut, intense, me paraît symbolique : il représente bien le parcours intérieur que je vis à travers ce défi. Un terrain parfois exigeant, parfois grisant, souvent remuant.

Mais au-delà de l’épreuve physique, ce qui me porte, c’est ce que je veux faire résonner à travers elle. Ce projet sera documenté tout au long du chemin : préparation, entraînements, réflexions, partages sur le corps, le rapport au sport, les émotions. Mon objectif est clair : porter haut un message de transformation et d’espoir, accessible à toutes les femmes, quels que soient leur passé, leur niveau ou leur corps.

Soutenir celles qui n’osent pas encore

Pour donner encore plus de sens à cette aventure, j’ai choisi de soutenir l’association PSWCC (Passione Sportiva Women’s Cycling). Une association qui agit pour rendre le cyclisme plus inclusif et accessible aux femmes de tous horizons. PSWCC crée des espaces bienveillants où chacune peut rouler à son rythme, se sentir légitime, se reconnecter à la joie du mouvement, sans pression ni performance. Elle oeuvre notamment en organisant des événements, des talks et des sorties,avec l’ambition de créer un espace où les femmes peuvent prendre confiance, se sentir légitimes, s’exprimer, sedépasser, ensemble.

Les fonds récoltés pendant ce projet seront reversés à cette association. L’objectif est d’aider plus de femmes à accéder à ce type d’expérience, à sortir de l’isolement, à se remettre en selle, au propre comme au figuré.

Un projet vivant à suivre

Tout au long des mois à venir, je partagerai les coulisses de ce projet : les étapes de préparation physique et mentale, les hauts et les bas, les apprentissages. Ce ne sera pas un storytelling “performance”, mais un récit vrai, sincère, ancré dans l’envie de transmettre. Parce que le sport peut être une source d’empowerment, même (et surtout) quand on n’a pas le profil type de l’athlète.

Je crois aux récits partagés. À la force des témoignages. À l’impact de la vulnérabilité assumée. Et j’espère que ce projet résonnera dans le cœur de celles (et ceux) qui liront entre les lignes.

Envie de me soutenir ?

Si tu veux m’encourager dans ce projet, tu peux :

• en parler autour de toi

• partager mes contenus à venir

• ou contribuer à la cagnotte mise en ligne pour soutenir PSWCC et les frais liés à la course. Lien de la cagnotte : https://gofund.me/8e1d61e1

Chaque geste que ce soit un mot, un partage, un soutien financier, est une pierre de plus à l’édifice de ce projet. Merci d’avance, du fond du cœur, à toutes celles et ceux qui marcheront (ou rouleront) symboliquement à mes côtés.